jeudi 21 août 2008

Anecdote

Drôle d'épisode de somnanbulisme de la part de Chéri hier.

Vers 1h, la nuit dernière.

- AAAAHHH. Qu'est-ce qui se passe là, j'étouffe...

Daiva qui s'éveille: Hu ?

- Bien y'a comme des boules de feu pis des crottes autour du lit. C'est pas hot.

- Mais non Chéri, c'est juste parce que tu dors.

- Non, y'a vraiment des boules de feu et des crottes partout bon !

- Des crottes de feu ?

- ...

- Bon essaie de te réveiller si tu ne veux pas les voir Chéri...

- Non, y'en a vraiment trop !!

...

- Bon... Bien viens alors, je vais te protéger des méchantes boules de feu.

Chéri s'approche, moment de silence.

- Aaaah HMMM *soupir de soulagement*. C'est vraiment ça que je voulais dans le fond.



Je rêve tu ou il me manipule même durant son sommeil ?

jeudi 14 août 2008

Hypermodernité

Ça vous est déjà arrivé de vous promener dans un stationnement obscur et désert, à la nuit tombée, votre lecteur Mp3 vissé sur les oreilles, et de vous rendre compte que vous étiez en train de chanter à tue-tête... RAPE ME RAPE ME RAPE MEEEEE ?

Nirvana, c'est so po-mo.

dimanche 3 août 2008

Éphémérides culturelles


Chéri et moi avons loué la version originale de The Amityville Horror, celle réalisée par Stuart Rosenberg (Cold Hand Luke) en 1979 (et ce, même si la fiche signalétique du Phos indiquait 1970). C'était absolument étrange, parce que le film que j'avais toujours pris pour "le premier Amityville" ne l'était pas finalement, et, donc, je n'avais jamais vu cette version qui était, et c'est à propos, totalement terrorisante. Je me suis laissée prendre au jeu et c'était exactement comme écouter l'Exorciste la première fois: la tension monte, l'atmosphère s'alourdit, et le film devient l'instrument de nos propres angoisses. J'ai adoré, et j'ai trouvé que c'était la jaquette du film qui expliquait le mieux l'intérêt du film: "Le tour de force de Stuart Rosenberg, c'est d'avoir réussi à monter un ballet d'horreur avec les éléments du quotidien.". Je crois sincèrement que ce film mérite sa place au sommet du palmarès des "vrais-bons" films d'horreur, et ce, même si on sait maintenant que le livre de Jay Anson dont s'était inspiré Rosenberg n'était qu'une supercherie.

Maintenant, à force de lire les plotlines des différents films d'Amityville, je me rappelle plusieurs expériences de visionnement tournant autour d'artéfacts de la maison possédés (Amytiville Dollhouse: la maison de poupée, Amityville 1992: l'horloge, Amytiville New Generation: le miroir) mais je ne retrouve pas le souvenir du film que j'écoutais avec Audrée quand nous étions ados. C'est vraiment curieux. Peut-être qu'il n'a jamais existé !

Toujours est-il qu'il s'agit du dernier film que nous avons loué au Phos, qui ferme demain, ce qui, en soi, est une tragédie.

*****

J'ai lu très très vite le nouveau livre de Frank McCourt, qui avait écrit le (supposé) admirable livre qui avait donné le film Les cendres d'Angela; Teacher Man, un jeune prof à New York. Je trouvais que la prémisse était intéressante (un jeune prof à New York, dans les années cinquante), mais c'est vite devenu rasoir et mélodramatique à fond, avec le classique divorce tragique, et l'enfant qu'on ne voit plus, et les élèves pauvres et tristes... Blah. La traduction suçait grave, je ne sais pas si ça a contribué à mon ennui, mais finalement, j'ai peut-être perdu quelques heures de ma vie en lisant cette chose.

J'ai bien aimé, toutefois, ce moment où tous les profs du lycée sont réunis et qu'ils essaient de faire monter les notes de leurs élèves pour qu'ils atteignent la moyenne de Staten Island, où Frank McCourt a ce mot: "On doit leur donner des points pour la structure des paragraphes, notamment lorsqu'ils arrivent à faire des phrases d'introduction. D'une certaine façon, toutes les premières phrases deviennent des phrases d'introduction, pas vrai ? Donnons-leur trois points pour ça.".

Je vais la retenir, ça va m'être utile dans deux ans.

*****

Il y avait un documentaire et une émission spéciale de French Connexion sur Indochine ce matin. J'ai enfin compris pourquoi j'ai tellement accroché à Paradize: Oli de Sat n'est qu'un vil émule de son idole de jeunesse, je veux dire: Trent Reznor. Wow. Ça explique bien des choses.

samedi 2 août 2008

Histoires de SPM



Le fait d'avoir mon SPM dans le tapis me donne toujours toutes sortes de pulsions irrépressibles qui me font faire pas mal de choses stupides. Depuis quelques jours, j'ai l'envie machiavélique de rendre les gens mal à l'aise en les sortant de leur zone de confort pour étudier leurs réactions.

Résultat: j'ai laissé traîner une bouteille d'Anal Glide, bien en évidence, dans la salle de bain. Pour être sûre que tous les visiteurs qui viennent pour la chambre à louer la voit.

Chéri pense qu'il y a peut-être un lien entre ça et le fait qu'on n'aie pas encore trouvé de coloc pour remplacer Mia. Tu parles ! Comme si on avait envie d'habiter avec des coincés du g-string !


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