Chéri a de la suite dans les idées. Il est réactionnaire le jour et contestataire la nuit. Preuve:
"- C'est ça ! Fâchez-vous ! Fâchez-vous là !
Moi, pas encore endormie, mais pas sûre:
- Gneh ? Chéri ? Dors-tu là ?
(silence, puis...)
- J'ai dit: FÂCHEZ-VOUS !
- Qu'est-ce que tu fais chéri ?
- Je suis une pancarte de provocation.
- (hihihihihihihihi) Quoi ?
- J'affiche ma provocation.
Après un moment de silence, chéri grimpe sur moi (grimper comme dans "escalader Auger", tsk...) et essaie de m'étouffer quelque part entre ses bras et les couvertures.
- Chéri, qu'est-ce que tu fais ?
- Rien, rien, je dors."
Chéri redescend, se retourne, se rendort.
Jamais vu un somnambule aussi divertissant.
1 commentaire:
Je crois que les restes diurnes qui expliquent cette situation est notre discussion à propos de la provocation qui teint le propos romanesque de Houellebecq. Avis aux psychanalystes en herbe.
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